SUR UN ETOUFFOIR TACTIQUE DE LA SOCIETE CYBERNETIQUE : L’ECOLOGISME

 

                                                                                                                                  « Les princes marchent au pouvoir absolu par des voies opposées. »  Jean-Paul Marat

 

 Plusieurs considérations peuvent être faites sur le rôle historique de l’écologisme, en France ou ailleurs ; que ce rôle apparaisse, depuis quelques années, au grand jour, n’est pas vraiment une surprise ; ce qui reste surprenant c’est qu’on s’en étonne encore ; que l’écologisme soit un vecteur de collaboration, de cogestion, et, bien sûr, un ramassis de politiciens qui bordent l’ensemble des contestations de leurs falsifications, et de leur arrivisme, n’est pas une nouveauté ; qu’ils soient tolérés, comme une nécessité, ou comme un mal nécessaire, nous donne l’explication de quelques pseudo-mystères, et conséquemment le secret de plus en plus mal gardé de la défaite de certaines révoltes encadrées par l’opposition contrôlée.

 Le syndicalisme des anti-nuisances ne vaut guère mieux que le syndicalisme du travail. L’écologisme en a récolté toutes les tares, et presque aucune des qualités, qui étaient celles de l’ancien mouvement ouvrier, là où il existait réellement – que l’écologisme s’est fait un métier de détester, et de caricaturer, car il a participé à sa destruction, ne fut-ce qu’en déplaçant l’axe d’attaque contre la logique marchande des causes aux résultats ; et en se limitant volontairement à ceux-ci, il est devenu au fil du temps un discours plat et moralisateur fait aux puissants qui ont su le retourner en leur faveur. Aujourd’hui, là où il est en charge des affaires, que ses véritables propriétaires ont la bonté de lui laisser, il veille, ouvertement, à ce que rien ne renaisse du refus de l’exploitation ; désormais, et progressivement, les résultats sont oubliés autant que, précédemment, l’avaient été les causes ; réduits à une liste sommaire et prudente de nuisances, c’est plutôt à un programme de refonte de la domination que nous avons affaire, qui ne prend plus la peine de se dissimuler. L’aggiornamento de l’écologisme s’est si bien accompli, qu’il s’associe effrontément à tous les déchets du stalinisme, qui reviennent désormais avec leurs gueules d’innocents aux mains pleines. L’axe s’est totalement renversé.

 L’écologisme est devenu l’un des aspects de la défense de la société cybernétique, au grand dam de ses partisans qui préfèrent ne pas voir ses désespérantes manoeuvres. Dans son apothéose actuelle, les derniers éléments de critique contenus dans l’écologisme tendent vers leur disparition pure et simple. Ils sont ressentis comme un scandale quand ils se manifestent sans médiations ; et un sage marketing les maintient, sous une forme parodique et épurée, dans une marginalité bien sarclée, où ils équipent de façon sommaire un faux extrémisme qui sert de bras armé à l’écologisme. Ce faux extrémisme sans cesse dénoncé pour ce qu’il n’est pas – révolutionnaire -, qui verse souvent dans une gymnastique protestataire sans grandes conséquences matérielles (a), est le paravent du véritable extrémisme qui pontifie dans les médias, négocie ses rentes de situations. Les fumées des feux de poubelles de la promotion cachent le programme de l’écologisme.

 L’écologisme bien tempéré de la société cybernétique est devenu l’aveu que la classe dominante fait à l’élémentariat : « Signer ses crimes, c’est royal. » Victor Hugo (b). Il ne s’agit même plus de réformer, mais de profiter avec un supplément de bonne conscience ; les partisans de l’écologisme appellent cette farce publicitaire : une transition (c). La dénonciation des nuisances ne doit jamais se transformer en critique sociale, mais n’être, tout au plus, qu’une rhétorique sociétale à destination d’une classe sociale spécifique ; elle est nommée « bobo », d’une manière inexacte et assez généralement, pour faire passer la pilule managériale par une touche de franche rigolade – trottinettes et sacs à dos. A la critique contre la domination s’est substituée la mise en accusation des esclaves, la fabrication du discours vertueux et incritiquable de la restriction imposée, de la privation : à ceux qui n’ont rien, on explique qu’ils en ont déjà trop. L’imposture glissant dans l’infamie, les frugalités obligatoires de la misère sont coulées dans le costume d’une raide frugalité à la romaine, prétendument désirée : toutes les recommandations de l’écologisme ne sont que de grossières régulations de la consommation planifiée ; le culpabilisme est devenu son fonds de commerce perpétuel. A parcourir son assommante littérature du sauvetage, à écouter ses pleureuses, et ses réformateurs spécialisés dans le vernis pseudo-négatif de la fausse protestation, ses fidèles risquent des vergetures…

 L’écologisme comme idéologie, ou comme pratique, car les deux ne se recouvrent pas toujours (d), est l’une des nombreuses techniques d’égarement de la négation. L’écologisme opère à partir de quelques procédés pauvres depuis longtemps connus, formalisés, décrits : réseautage, symbiose avec des organisations d’Etat, financements occultes, partitocratie, bureaucratisme, corruptions diverses, dissimulation des véritables buts, censures, et autres réjouissances de l’effondrement – la liste des tromperies est loin d’être exhaustive.

 Comme idéologie l’écologisme imprègne tout. Il imprègne le discours médiatique comme le discours protestataire ; celui de l’Etat comme celui de ses contempteurs ; celui des gouvernements comme celui des gouvernés. Il règle les gémissements des consommateurs déçus par la marchandise, les flagorneries des industriels, les programmes secrets des financiers. Il promeut le reset du monde à Davos, et le circuit court sur la zad, car, comme nous le savons, ce qui sort d’à côté est bien meilleur, à tous points de vue, que ce qui sourd de là-bas. Il légitime les coups d’Etat et les pistes cyclables, les petits entrepreneurs et la fin de la propriété privée, le collectivisme bureaucratique et l’atomisation sociale, la monade désenchantée et les fêtes à neuneu. Il justifie l’ordre et le désordre d’un même mouvement. Il déteste la police stricto sensu, mais ne trouve rien à reprocher à la nouvelle police dont il apprécie le charme associatif. Il veut en finir avec la grossièreté des châtiments, et, de l’autre côté, inspirer le dégoût du crime, au nom du cauchemar géométrique des surveillances millimétriques des polices de proximité et du surmoi augmenté. Parti d’une critique allégée de l’abondance empoisonnée, il rêve d’une consommation généralisée des psychotropes que la Mort propose au bout de sa faux, sur les chemins de l’extase. Il aime la jeunesse, et programme une gestion rationalisée des assommoirs de l’esclavage. Il veut l’aura de la critique, mais à l’ombre des lauriers du pouvoir et de ses institutions. Il est le discours de politiciens roués, et celui de la triste connerie gauchiste. Il promet la liberté, mais avec une camisole de force numérisée, et c’est sur l’air de la liberté que l’écologisme accompagne les nouvelles normes de la soumission. Il proteste contre la censure, et il est le ciment de liaison de faméliques sectes ; granulats totalitaires qui lancent dans leurs bafouillis spéciaux des oukases sur la langue et sur tout ce qui est plus grand qu’eux, veillent à ce que la sexualité sans reproduction se transforme en une reproduction sans sexualité, interdisent la viande à leurs chats et s’habillent chez plastique, prétendent changer de sexe comme auparavant les cadres changeaient de cravates, appellent à la révolte au nom des moustiques écrasés, mais méprisent la canaille humaine qui « hystérise » sur le prix du carburant. L’écologisme charpente de petites communautés friendly où les participants s’entredévorent au nom du refus de la démocratie formelle, et il proclame indépassables les mérites de celle-ci. Il sature le seroual tiers-mondiste de ses bons conseils, et rature le bitume en quatre-quatre au nom de la nature. Il sent la gauche à vélo et accepte le chèque du rotary club. Il est contre le salariat, tout contre, qu’il pompe. Il bavarde sur les emprises de la machine, et se tait sur le travail hors limite : il est une idéologie qui protège l’extension de la logique relationnelle, qui est son point aveugle. L’écologisme dénonce, depuis son hélicoptère, la fin du monde, et lui-même est une petite épouvante confortable au bord de l’abîme. C’est parce qu’il a su passer de pas grand-chose à presque rien que l’écologisme est partout vanté comme une panacée. De cette idéologie il n’est plus ressenti, aujourd’hui, que l’imposture tous azimuts ; elle couvre, dans ses pires aspects, le déploiement de l’homme post-humain de l’utopie-capital. Elle le postule, comme pour couronner la désolation par l’automate connecté de la déraison formalisée prêt à vivre le groin dans ses ordures – la richesse des lésineux. L’écologisme est la fausse conscience engendrée par le capitalisme dans sa grande catastrophe.

 Sous les oripeaux de l’écologisme naissent, comme des champignons après une pluie d’automne, d’étranges idéologies subsidiaires de la pureté, de clairs programmes de la schlague où la maltôte est la conclusion obligée, les philosophies hypothético-déductives de la déconstruction dont l’université française déborde, et qui ont autant de valeur qu’une étude sur la chloroquine dans le Lancet. La réconciliation de l’ensemble des avatars idéologiques du fétichisme de la marchandise issus de la direction managériale de la société cybernétique, et qui sont la projection de son inhumanité tournant follement avec ses abstractions vides dans un ciel déserté par les idées, a trouvé son point de fusion dans l’écologisme. Le ralliement de tous les déraillements spirituels et de tous les vautrés de la merdonité à l’écologisme s’est fait au prix d’un complet renoncement de celui-ci. Mais qui donc s’attendait à autre chose, et qu’espérait-il avec ses naïvetés sans cesse recommencées ?

 L’écologisme apparaît désormais pour ce qu’il est, et a toujours été : une politique de l’austérité, et de la pénurie organisée au service de la marchandise et de son gouvernement. Aux manques de l’angoisse suscitée par l’abondance empoisonnée de la société du spectacle, il rajoute, ainsi qu’une touche de perfection, l’angoisse du manque de la société cybernétique qui promet à ses esclaves d’être durable dans ses privations, au moment de la catastrophe, à l’époque du bâillon et du bénitier hydroalcoolique. La critique de la marchandise et de l’Etat, dont l’écologisme a été crédité à ses débuts, a tourné court ; elle s’est désarticulée sur l’obstacle ; et s’est retournée en critique apologétique : un petit coup de griffe qui dissimule de grandes caresses opportunistes.

 Comme pratique l’écologisme ne connaît, que la contrainte, le bâton, l’impôt, et une extension fantastique des contrôles sur la vie, sous le commode alibi de sauver la planète. C’est sous couvert d’anti-pollution que les contrôleurs de l’écologisme viennent vérifier si vous chiez d’équerre, et c’est sans rire qu’ils vous imposent leurs délires énergétiques et calculent l’épaisseur de vos vitres, quand ils ne vous indiquent pas les mètres carrés d’herbe à brouter au-delà de la yourte idéale. C’est aussi, derrière un prétendu anti-autoritarisme, une pratique débridée de l’autorité qui se justifie de l’urgence – quand le château brûle, on ne demande pas l’avis des grenouilles pendant que l’on siphonne l’étang, mais il est assez rare de voir les grenouilles aider les pompiers.

 Là où l’écologisme prétend à la direction des opérations de subversion, il en est la pointe émoussée, et le refus, qui se prétend inconciliable, ne veut pas ou ne peut pas le chasser. Ce refus flotte dans cette fameuse zone grise où la distinction entre l’ennemi, le faux ami, l’ami est une gageure, car tout semble entrelacé confusément ; ce refus, sabordé par son incapacité à distinguer, à faire des choix, à rompre, qui s’est incarné dans une marotte, dans un étouffoir tactique, devient rapidement un contenu négociable dans les mains de ces protestataires, qui, parfois, n’ont aucune honte d’aller chercher leurs garanties auprès des autorités préfectorales, ou dans les ministères ; et d’ailleurs qui pourrait le leur reprocher au temps du réalisme intégré.  L’écologisme a cette particularité, qui est un héritage des bureaucraties syndicales, de susciter les protestations nécessaires afin de contenir la révolte, s’en servir pour sa promotion, finalement les lâcher, le plus souvent en rase campagne, quand ses propriétaires estiment que la révolte réduite à un excès, par une série de sophismes et de torsions sémantiques, nuit à sa visibilité dans les dispositifs du pouvoir, vers qui le porte sa véritable pratique. L’écologisme, là où il apparaît comme vecteur de lutte ou le devient, ressemble au mariage du boa constrictor et de la souris radicale, qui passe rapidement du rôle peu enviable et parodique de faire-valoir, avec tous les tics connus du traîneur de sabre de la contestation, a celui de l’éternel cocu de l’histoire, avec tous les tics connus de l’enfant de chœur qui devra encore attendre, pour avoir une lichette du vin de la messe. La dilution du refus n’est complète que lorsqu’elle devient l’esprit fantomatique d’un pur électoralisme, d’une molle consistance, et qui est invoqué pour relancer l’enthousiasme des éternels déçus. Mais si cela sert à propulser ces néo-propriétaires vers les sinécures de la machine à taxer, et du capital, il nous faut apporter une précision d’importance : ce qui leur est concédé dans la représentation de la soumission ne l’est qu’à la faveur de l’échec de toutes les autres représentations possibles, et parce qu’ils ont accepté d’être une carte à jouer, une de plus, entre les mains de leurs véritables commanditaires, qui savent utiliser l’abstention passive, au moment des truquages.

 Les représentants médiatiques de l’écologisme ne sont en règle générale que de misérables léninistes honteux – qui a pu en apercevoir dans des assemblées sait de quoi je parle -, pour d’autres ce sont souvent des travailleurs sociaux qui quadrillent de leur zèle l’espace social des objets, et l’écologisme prolonge leurs travaux par un zeste de bonne conscience, par un mélange, assez curieux, de police et d’assistanat ; quelquefois c’est du brutal. Mais ensemble ils sont, avant tout, des cadres, parmi d’autres, de la société cybernétique qu’ils prétendent inexistante, pure fantasmagorie, mais qu’ils aspirent cependant à gouverner ; ils ne veulent plus attendre, ceux qui ont pris le raccourci.

 Là où l’écologisme apparaît en tant que l’un des principes structurant la vision du monde des maîtres, il résume, avec son talent particulier, le programme de la classe dominante de la société cybernétique qui est une société réflexive : elle cherche dans ses ordures les raisons de sa permanence, des gisements de valorisation, ses prolongements techno-industriels, ses rebondissements dans la catastrophe.

 Il ne peut plus y avoir d’écologie de rupture mais plutôt une rupture avec l’écologisme dont les plaisirs ont été si vite épuisés, qu’ils paraissent un leurre ; un de plus, ainsi qu’un gouffre. Quelles sont les forces sociales qui oseront commettre ce que la classe dominante de la société cybernétique constituera en quatrième crime ?

                                                                                                                                                                                                                                                                    Jean-Paul Floure

(a) Mais qui sont toujours gonflés à la taille de la prise de la Bastille, et justifient toutes les répressions, et les lois scélérates.

(b) « On reconnaît la puissance de la décadence organisée à ses aveux attendus qui viennent par saccades, fragmentés : un climat sans saisons, de grands brûlements, des maladies inédites, une techno-nature empoisonnée, d’étranges gouvernements qui paraissent et disparaissent dans les labyrinthes de leurs propres décisions après avoir jeté des peuples entiers dans le vide… Et jamais rien n’est relié à la raison centrale. ET SE CUPIT ANTE VIDERI, quand il s’agit d’instrumentaliser l’inquiétude, devenue denrée consommable. » ULTIMA THULE, avril 2001.

(c) Il faut remarquer le lexique de la servitude de l’écologisme, bas et lourd, qui pèse comme un couvercle sur l’esprit contemporain : développement durable, transition, énergies nouvelles, circuit court, marché local

(d) Le Monde du vendredi 20 mars 2020, pendant que le coup d’Etat se déroulait en France dans une passivité presque émerveillée, puisque selon de nouvelles modalités peu reconnues, car dans les écoles et les universités, dans les académies et les médias on ignore jusqu’au nom de Machiavel, parce que l’on n’y tirait aucun coup de feu, qu’il n’y avait aucun char dans les rues, aucun nez de colonel à lunettes noires sur les écrans, que l’on ne remplissait que des domiciles par des gens qui acceptaient d’y habiter et de remplir eux-mêmes leurs ausweiss, parce que la parole du gouvernement coïncide avec la vérité, parce que pendant trois mois on n’est plus mort de vieillesse en France, parce que ce qui paraissait, depuis toujours, être une opposition était en phase de liquéfaction, parce que la « subversion d’apparat » s’enfonçait toujours sur ce qu’elle tenait avec fermeté dans son marécage, parce que l’infamie était partout, Le Monde, donc, publiait les bouffonneries accélérées d’une bande de maquisards d’opérette sous le titre « Après le confinement, il nous faudra entrer en résistance climatique » – à Ermenonville, sans doute. On lisait dans cette proclamation : « Phase 1 : quatre actions Nous invitons celles et ceux prêts à adopter ce socle fondateur à nous rejoindre. Ces quatre actions -non-exhaustives- sont indispensables à la bascule vers un mode de vie à moins de deux tonnes de CO2 dans les cinq années à venir : repenser sa manière de se déplacer et ne plus prendre l’avion, redécouvrir les transports doux et rouler moins de 2000 kilomètres par an en voiture ; développer la cuisine végétalienne et se nourrir d’aliments biologiques, locaux et de saison avec de la viande deux fois par mois ; réinterroger ses véritables besoins pour limiter les achats neufs au strict minimum ; agir collectivement en portant des actes traduisant ces choix à l’échelle de la société. Par cette mutation à la hauteur de l’enjeu, nous mettons au cœur de l’action la décroissance énergétique et matérielle. Cette contrainte créative nous conduit à développer de nouvelles solidarités et à trouver collectivement les adaptations qui constitueront les modes de vie post-pétrole. Nous ne renonçons certainement pas au bonheur, mais montrons que ces changements nécessaires sont désirables, émancipateurs et moteurs de joies souvent plus puissantes. Dans notre combat, cohérence personnelle et action collective se renforcent l’un l’autre. » Cette proclamation, qui résulte d’une sorte d’entraînement collectif de fin de repas, était ainsi annotée, discrètement : « Les signataires soutiennent cette stratégie, mais tous n’ont pas encore pleinement mis en œuvre les 4 actions de la phase 1. » Parmi les chefs de ce virulent « allezyd’abordj’vousrattrape », il faut citer son altitude Yann Arthus-Bertrand, Bruno Latour multi-services, et Marie Sabot. On remarquera dans cet entassement : il est toujours question d’acheter des voitures, mais de ne plus s’en servir – 5 kilomètres par jour aller et retour ; et comble de poésie : « la contrainte créative » en mode coercition pour du beurre, le camp de concentration pour rire, le fouet sympathique, l’assignation à résidence bienveillante, la galère associative, la maladie et la famine comme moteurs de joies… Quelle jolie troupe de mercenaires ! 

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