
Nous reproduisons ici la première page du livre « Quand la ville se tait » – préface datée du 20 août 2020 –, dont Julien Coupat et alii ont rédigé la seconde partie : in cauda venenum. Cette préface est l’œuvre d’un certain Patrick DREVET, enfant de chœur et éternel servant depuis sa jeunesse ruinée par l’acquisition à tempérament d’un encensoir à tout faire. Certains ont vu dans la possession de cet élémentaire objet comme la marque de l’apprenti médiatique et de son ambition à parler de ce qu’il n’a jamais vraiment compris et qui a oublié encore plus rapidement ce qu’il n’a jamais dit à ce sujet.
On trouve dans cette première page, ainsi qu’une perle, une sévère déclaration préliminaire qui colore l’œuvre entière de sa courte et précise secousse. Cette admonestation classait sans ambiguïté ces moutons de la subversion d’apparat dans la cuvée spéciale que « la domination universelle de la manipulation » (György Lukacs) a récemment mis au monde. Incapables de reconnaître un coup d’Etat, ils sont évidemment prêts à trouver dans chacun de ses détails une confirmation méticuleuse de leur religion foucaldienne et des innombrables rectifications balistiques que cette mouvante doxa a su apporter à la troisième accumulation primitive ; et ainsi l’ajuster en permanence à ses cibles. Nous tenons à le préciser puisqu’ils ont mis de nombreux mois avant de remonter de ce tunnel cognitif où ils avaient leur catafalque, leurs dévotions contrôlées et leurs rituels opérationnels. Ce mantra liminaire, ce « manipadma » de la société cybernétique, répété sous différentes formes par ses différents opérateurs, nous donne l’épaisseur du manteau de sidération des auteurs de ce mince gallifet pipeauteur, de cet « écrase-moi ça » de Satory généralisé de l’esprit. Ils étaient à l’époque, et grâce à leur ignorance calculée en soufflerie, en phase avec le déroulé de l’opération « Coup du monde » selon l’expression utilisée, à juste titre, par Gianfranco Sanguinetti en avril 2020.
Ils furent et restent les utiles représentants de la critique apologétique, sans laquelle un bouleversement, de quelque nature qu’il soit, nous semble désormais désespérément incomplet s’il n’est pas équipé de son échappement pseudo-critique programmé – comme pour éviter la formation d’une stase, ou un effondrement quelconque, dans la production du panoptique cybernétique et de ses boucles de rétroactions idéologiques.
« J’ai écrit cette chronique pour saisir les formes et les conséquences du confinement au jour le jour et dès son déclenchement. Ce fut ma première réaction à l’injonction gouvernementale qui portait ce message : les peuples et les gens sont des irresponsables qu’il nous revient de « sauver » malgré eux. Parcourir la ville de Nantes en tous sens a été ma façon de sortir de la sidération, d’échapper à la pétrification des gestes et des idées, qui vont ensemble. Je n’ai rien corrigé de mes observations ni de mes hypothèses, dont certaines n’ont pas été confirmées.
Il m’est très vite apparu que ce monde parti en vrille ne retrouverait pas, le voudrait-il, ses marques d’avant ; que le basculement ne se limiterait pas à une suspension ; que ses effets seraient multiples et dévastateurs et que c’était une sorte d’urgence d’en relever les outrances, dont beaucoup sont devenues les jalons d’une nouvelle normalité.
J’ai interrompu cette recension a la date arbitraire du 21 juin. Il n’est pas nécessaire de crier au complot* pour constater que depuis, les castes prédatrices ont compris où sont les leviers et les arguments à utiliser pour conserver ou accroître leur pouvoir ; et qu’importe si telle sommation en contredit telle autre, pourvu qu’elle s’avance en blouse blanche, sous couvert médical. Il semble même que ces contradictions soient bien utiles : elles donnent du grain à moudre (selon une vieille expression syndicale) à diverses oppositions qui se livrent à une surenchère infinie sur le terrain choisi par l’ennemi, ajoutant ainsi à la confusion.
Depuis ce mois d’août, les rues se sont couvertes, sous la menace, de passants masqués, alors que le nombre de cas graves et de morts dus au Covid-19 est bien plus bas que pour d’autres maladies dont on ne parle plus. A ce compte il faut se demander ce qui est effectivement défendu et recherché par l’imposition (…) »
*souligné par nos soins
Patrick DREVET – QUANT LA VILLE SE TAIT, Chronique d’une sidération, mars-juin 2020 EDITIONS PLI – OCTOBRE 2020
Ayant rencontré, à l’époque, ce sympathique épistolier * du CMDO de NDDL, il m’avait demandé si j’avais lu son ouvrage et si je l’avais apprécié. Effectivement je l’avais lu, et l’avais fait lire autour de moi. Je fis remarquer à ce bannisseur périphérique qu’il se trompait lourdement dès la première page de son livre : il y avait eu un complot préalable et un coup d’Etat. Ce jour-là, je lui donnai l’adresse de mon site que ce fourbe sans moyen nota soigneusement sur le petit carnet qui l’accompagnait, tout en me demandant de lui envoyer mes textes par la poste. J’ai pu constater que ce chafouin régulateur de ZAD, qui « pense comme Alcuin », à défaut de le faire par lui-même, écrit aussi sur votre site.
Enfin et pour conférer à ces « suppléments » une touche de perfection, je livre ici deux captures d’écran. Elles ont été faites sur le site « L’entêtement ». Elles provoquent toute sorte d’hypothèses extraordinaires quant à l’ordre qui y règne…


Ce plagiat fut publié en janvier 2022, et non en janvier 2021 comme ces journalistes s’acharnent à l’écrire au mépris de toute vraisemblance. Pourquoi n’ont-ils toujours pas corrigé cette erreur manifeste, plutôt que de la répéter ? « Honni soit qui mal y pense ».

CAPTURES D’ECRAN SUPPLEMENTAIRES



