Birnam

Les logotypes sont-ils effaçables ? correspondance (2)

Une image contenant pompier, habits, personne, fumée

Le contenu généré par l’IA peut être incorrect.

« Après tout nous vivons en démocratie. » R.Hurley

A la suite de la parution sur le site birnam.fr de plusieurs articles consacrés au « Manifeste conspirationniste », ce faux notoire élaboré sans aucun souci de vraisemblance historique par de célèbres anonymes (1), et avalé tout cru par l’ensemble du gauchisme radical (2) – nous avons envoyé aux responsables de la revue informatique « Entêtement » * la lettre suivante, que nous avons complétée en y rajoutant plusieurs notes, afin de leur rappeler les évidences qu’ils feignent d’ignorer dans leur terrier rectiligne :

21 juin 2025

Salut les artistes,

Je prends acte de la correction (3) que vous avez apportée aux deux articles que vous avez consacrés dans « Entêtement » aux auteurs du « Manifeste Conspirationniste » en remettant, un chouia, vos pendules à l’heure de la vérité : la date de parution n’est donc pas janvier 2021 comme vous le prétendiez par une étourderie affutée – un acte réussi dans votre maison de tolérance –, mais bien janvier 2022 comme vous ne manquez pas de l’écrire désormais. Il est plutôt curieux qu’aucun de vos lecteurs ne s’en soit avisé, ni même que vous aperceviez, après de si longs mois, cette grossière erreur avant que je vous en fasse l’observation. Cela dit, la contrefaçon – ce lourd plagiat – dont vous faites la promotion sur votre site n’en devient pas pour autant authentique par la grâce de cette correction mineure. Et les entretiens journalistiques que vous avez publiés, à ce sujet, sont toujours aussi édifiants : par leurs inexactitudes (4), par leurs rodomontades (5), par leur mensonge par omission (6) sans cesse réaffirmé. Il est vrai qu’aucun des journalistes qui ont apparemment mené ces instructifs entretiens, n’a tenté de poser une seule question à ces anonymes de la subversion d’apparat. Ces transparents médiatiques leur ont, plutôt, donné l’occasion de dérouler, sans se heurter à une contradiction, leur récit mensonger : la fameuse « dépublication » prouvant, selon ces bavards, leur incomparable exactitude historique et leur non-collaboration à ce qui constituait le centre de la propagande du coronaruption. Sans même qu’un mauvais esprit ne souffle sur leur incroyable forgerie afin d’en révéler les secrets de fabrication, les méthodes et le but de cette dissimulation et falsification. Car c’est le « Manifeste conspirationniste », lui-même, cet aggiornamento d’une partie de la sphère informationnelle, qui est un acte de censure : une opération policière, dont cette ultra-gauche spéciale – cet affolement des soupapes – est désormais coutumière sur de nombreux sujets, dont « la théorie du genre », ce lyssenkisme adapté à la société cybernétique est l’exemple le plus flagrant. Ils n’ont rien à envier aux agissements des services de protection de l’Etat dont ils prolongent souvent l’action (7).

Enfin et pour conclure cette missive : quel rapport avez-vous avec le « Réseau d’artistes » qui assure la promotion de la version papier de votre torchon informatique et semble avoir noué des relations fraternelles avec la Préfecture de la région des Pays de la Loire et autres machins de nature bureaucratico-mafieuse (8) ? Tant pis si je me trompe.

Jean-Paul Floure

* Revue qui se place sous l’égide du « Comité invisible » et qui ânonne son idéologie foucaldienne afin de brider les bécasses (cf. la note de leur éditeur dont nous avons fait une capture d’écran pédagogique).

NOTES pour cette édition

1- Anonymes plus attentifs à se cacher de leurs lecteurs plutôt que de la police, étant donné que dans leur petit milieu un « clandestinage » essentiellement idéologique, et grandement virtuel, a imposé depuis longtemps ses méthodes autoritaires. Il s’est imposé, sans honte, comme un outil de manipulation politique. C’est une reproduction parodique de ce qui a, depuis longtemps, pris une forme gouvernementale généralisée pour gérer jusqu’au moindre aspect du cul-de-sac où nous sommes parvenus. Celui-ci se définit par des doses de plus en plus massives de tyrannie, par la montée du secret, par sa contrepartie prévue et empoisonnée : la révélation, cette élaboration scientifique du mensonge définitif, par l’écroulement de toute possibilité démocratique et tout débat remplacés, dans l’indifférence citoyenne, par des machines à applaudir dont nul n’ose contester la plausibilité, par l’émergence d’un groupe social entièrement dévoué à la conservation du mensonge fondamental sur lequel notre société s’est édifiée, par le remplacement de la vérité par des procédés essentiellement sophistiques. Ces artifices narratifs, construits comme de véritables machines, ayant pour qualité principale de marquer l’émerveillement que notre société manifeste pour tout ce qui a un caractère purement technique.

Cette attirance pour le « clandestinage » et ses méthodes autoritaires, est devenue une véritable maladie qui frappe indifféremment, et de manière permanente, tous ceux qui s’opposent spectaculairement, et ne voient pas d’autres solutions que de « participer » à la fabrication industrielle de pseudo-événements calibrés. Ils sont destinés à donner à l’impuissance dans laquelle ces moutons se complaisent, depuis de longues décennies, une satisfaction fantasmatique à la mesure de leur refus de basse intensité. La création de séries infinies de substituts subversifs de qualités diverses autour d’un désastre faussement contesté en est le témoignage le plus accablant. Nous assistons en réalité à une extension du maintien d’un ordre social qui dicte ses solutions imaginaires et grotesques aux passagers du désastre qui font la queue devant des canots de sauvetage. Ces substituts de contestation sont, avant tout, formatés à la dimension de l’agora des marchandises par son administration. Ils ont pour but de tenir les passagers du naufrage à la remorque de leurs organisateurs. Et ceux-ci ne communiquent ni sur leurs occultes « stratégies », ni sur leurs véritables objectifs.

Ce goût imbécile, facilement manipulable, que cette intelligentsia-système manifeste pour le secret, s’explique, en grande partie, par les multiples fonctions qu’elle occupe dans les processus du contrôle bureaucratique de la population et d’encodage de la réalité. Ils résument son irrépressible amour d’un pouvoir, et d’une hiérarchie, dont cette classe ne s’éloigne jamais, au point de vouloir les détruire. Cet attachement lui offre, à vil prix, une image de son importance supposée. Mais celle-ci n’est rien d’autre qu’une image, que cette classe subalterne croit efficace, de sa participation aux différents cultes magico-politiques élaborés par la société cybernétique pour sa défense. Les nommés Julien Coupat ou Juan Branco – ou les innombrables déclinaisons saisonnières de ces deux ingénieurs sociétaux de la police du désordre – sont de remarquables illustrations de cette pratique schizophrénique qui s’est répandue parmi la classe subalterne et ses enfants. D’un côté celle-ci travaille, dans la semaine, ouvertement à la reproduction de la société cybernétique en augmentant l’étendue et la pression que ses structures de contrôle exercent sur la totalité de la vie, et de l’autre, pendant de vertes fin de semaines qu’elle prolonge par une présence virtuelle – le réseau et ses tambours –, cette classe intermédiaire entend mener, car elle en fait sa prérogative, ce qu’elle croit être une révolte contre ces structures.

En limitant cette révolte à ses habituelles marottes, au vieux programme comtien en réalité – une alliance de l’élémentariat et de l’ingénierie technique qui assure la gestion quotidienne de l’ensemble des productions actuelles aussi bien morales que matérielles – elle entend bien sauver son rôle hiérarchique. Elle rêve d’un capitalisme sans capitaliste, avec elle au commandement de cette épave en phase terminale : c’est-à-dire la réalisation « révolutionnaire » de l’utopie-capital et du collectivisme cybernétique.

2- Ces suppôts de la classe dominante sont aujourd’hui dans la pitoyable circonstance de faire oublier leur conduite pendant les deux années du leurre pandémique rythmée par leur participation décomplexée à la campagne de délation du « complotisme »

3- Il s’agit de la correction apportée à l’antidatage de deux entretiens effectués avec les auteurs du « Manifeste conspirationniste » et édités par la revue informatique « Entêtement ». Les deux captures d’écran effectuées par mes soins resteront donc comme la seule trace de cette vieille pratique frauduleuse. Me voilà donc devenu comme l’archiviste de leurs petits manquements.

4- « La machine arrière et l’un de ses régimes mémoriels » -octobre 2024- birnam.fr

5- C’est grâce à ces rodomontades d’illusionniste raté, un prophétisme de cabinet de voyance, que l’on reconnaît la source de cette émission débridée de recopillages.

6- « Sur l’invention de la machine arrière » -janvier 2022-birnam.fr

7- On peut consulter pour confirmation la revue informatique néo-jdanovienne Lundimatin dont de nombreux textes, pendant le leurre pandémique, ont accompagné, pour la parfaire, la propagande gouvernementale. On doit remarquer qu’un grand nombre des textes rédigés sur ce site par de pseudo-initiés, sont volontairement rédigés dans des idiomes artificiels qui sont obscurs à la grande majorité de nos contemporains. Ce sont des idiomes fabriqués par les rejetons de la classe subalterne à seule fin de conserver leurs différentes spécialisations à l’écart de toute critique réelle, tout en contribuant au démantèlement de la critique sociale. Au début de ce siècle la revue Tiqqun a développé une véritable théorie et une pratique à ce sujet. Elle devrait être enseignée aux élèves des écoles de commerce. 

8- Les logotypes sont-ils effaçables ? On ne va pas leur reprocher de ne pas avoir l’amour des marques. Cf « Archives du brave new world » – juin 2024 – birnam.fr

22 juin 2025

Une image contenant plein air, ciel, noir et blanc, sable

Le contenu généré par l’IA peut être incorrect.